Au service des droits des personnes

Témoignage d’un jeune engagé comme stagiaire dans une ONG. (« Présence Mariste » n°256, Juin 2008)

Michaël a donné son témoignage lors d’un carrefour, pendant la rencontre des jeunes à Genève, organisée par la communauté de Taizé, fin décembre 2007.
Nous le remercions vivement de partager aux lecteurs de Présence Mariste sa passion pour la défense des plus pauvres.

Les raisons de mon engagement au service des droits des personnes pauvres

Je suis engagé en tant que stagiaire, au sein du département de Recherche et Plaidoyer de Franciscans International (une ONG dirigée par les Franciscains). J’ai fait des études de droit international et de relations internationales à Genève.

Lorsque je suis arrivé au terme de mes études, j’ai cherché à trouver un emploi qui viendrait s’inscrire dans la suite logique de ma formation. Je m’étais déjà auparavant spécialisé dans le droit international des droits de l’homme, car c’était la branche pour laquelle j’avais le plus d’affinités, et parce que j’y voyais une façon de mettre en œuvre certaines des valeurs tirées de l’Évangile et auxquelles je suis attaché, à savoir notamment être des faiseurs de paix, et s’engager pour le respect de la dignité de son prochain.

Je désirais par conséquent travailler pour une organisation active dans la promotion et la protection des droits de l’homme. Parce que Franciscans International s’engage pour les droits des personnes pauvres et marginalisées du monde entier, les droits de femmes, d’hommes et d’enfants dont la dignité est quotidiennement bafouée, ainsi que pour la paix et la protection de l’environnement, servir au sein de cette ONG m’enchantait.

Agir auprès du Conseil des droits de l’homme, à Genève, à partir d’enquêtes sur le terrain

Mon travail consiste principalement à suivre les travaux du Conseil des droits de l’homme et autres mécanismes internationaux à Genève.

Michaël avec quelques frères franciscains

Pour ma part j’ai, par exemple, été en charge de conduire une large consultation sur la question de la pauvreté et l’extrême pauvreté. Après avoir, par le biais d’un questionnaire, récolté les témoignages et les recommandations des membres de la famille franciscaine de par le monde, nous avons rédigé une prise de position sur les droits de l’homme, la pauvreté et l’extrême pauvreté.
Nous nous servons désormais de ce document pour faire part du point de vue des Franciscains sur ces questions, en le distribuant parmi la communauté diplomatique et la société civile, ainsi que parmi les experts concernés des Nations Unies.

Un enrichissement sur le plan spirituel et relationnel

Ce travail représente pour moi beaucoup de découvertes et un enrichissement sur le plan spirituel et relationnel. N’étant pas issu d’un milieu franciscain ni catholique, la proximité et les échanges avec des personnes proches ou membres de la famille franciscaine m’apportent beaucoup, que cela soit ici, dans le cadre de nos relations de travail, ou bien lorsque j’ai l’occasion de voyager et de rencontrer des frères et des sœurs franciscains.

Orienter ses choix de vie selon ses convictions


Partager ma passion avec tous ces jeunes de tous horizons rassemblés à Genève pour les rencontres de Taizé fut un vrai bonheur. Mon message a été de leur dire que la foi que nous avons en commun, nous appelle à ne pas rester inactifs.

Nous avons la responsabilité d’agir et d’orienter nos choix de vie d’une façon qui corresponde à ce en quoi nous croyons et qui permette l’avancée des idéaux de paix, de justice et de respect de la dignité de chacun que nous partageons ; en d’autres termes, mener des vies qui honorent notre Père céleste.

Michaël MUTZNER
(Publié dans Présence Mariste n°256, Juin 2008)

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