Volontariat en Hongrie

En 2010, suite à des conversations entre le Centre mariste de Scouts (CMS) et les Frères maristes de Hongrie, on décide de commencer à mettre en œuvre un petit projet de volontariat international pour jeunes maristes. Témoignages de deux volontaires. (Présence mariste N° 270, Janvier 2012)

[marron]En 2010, suite à des conversations entre le Centre mariste de Scouts (CMS) et les Frères maristes de Hongrie, on décide de commencer à mettre en œuvre un petit projet de volontariat international pour jeunes maristes.[/marron]

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Vivre un projet

Après la présentation du projet et son approbation par l’Équipe de direction du CMS, les jeunes les plus âgés d’un des groupes commencent le projet de collaboration.
Concrètement, la branche des Róvers de l’AE Garbí, de Lleida (Espagne), participent pendant trois semaines au camp d’été organisé par le centre A MI HAZUNK, à Esztergom, aidant les éducateurs du centre, avec les Frères maristes qui le dirigent. Cette année, un autre groupe a pu vivre l’expérience de trois semaines passées à collaborer dans un camp d’été pour des enfants de Gitans sur les bords du Danube.

Se faire comprendre malgré la barrière de la langue


L’intérêt de ce projet résidait dans le fait que les jeunes s’engageaient et prenaient des responsabilités dans une activité éducative du centre hongrois, en même temps qu’ils participaient à une démarche très intéressante d’apprentissage qui les rendait capables en diverses disciplines, malgré la difficulté de la langue.

Cet été 2011 a vu le projet étendu à la ville de Karçag, avec la participation de l’AE Albada, du collège mariste de Rubí. Le camp s’est achevé à la satisfaction de tous, après avoir partagé la mission avec les enfants et les jeunes, et avoir éveillé aussi chez les jeunes des soucis de justice dans le monde où ils vivent.

Jean DALMAU

Témoignage de Sarah Muntada

Aller en Hongrie a été l’une des meilleures expériences de ma vie, en bien des domaines.

Pour moi, je me souviens d’y être allée avec bien des doutes à propos de notre rôle là-bas. Je pensais : je ne connais pas la langue, je suis une inconnue pour eux, je ne saurai pas comment faire, je briserai leur routine et mille autres choses encore. Heureusement, malgré tous mes doutes et hésitations, j’avais aussi de l’enthousiasme et bien des envies et nous étions confortés par le courage de nos compagnons qui y étaient allés l’année précédente. Ils ne cessaient de nous répéter que nous avions la chance de pouvoir vivre une expérience de ce genre.

Donner du bonheur et en prendre !

Toutes les peurs disparaissent en peu de temps. Les Frères nous accueillent très bien et nous montrent notre logement à « A mi hazunk », le centre ouvert à Esztergom. À partir de ce moment, et surtout le premier jour au centre, le temps va s’accélérer et les jours passent rapidement tandis que nous sommes occupées à jouer, à chanter (en hongrois, comme en catalan), à apprendre des éducateurs, à connaître peu à peu les histoires, parfois bien compliquées, des enfants, filles et garçons, à préparer des gymkhanas, tout en essayant de ne rien perdre de ce qui se passe autour de nous. Nous avons même fait quelques excursions et un peu de tourisme en profitant des fins de semaines.

En définitive, j’ignore si j’ai pu changer quelque chose là-bas, mais cela m’a aidée en tout ce que j’ai pu faire et partager de mon temps et de mes désirs. Et ce qui est très clair pour moi c’est que ce sont eux qui nous ont changés.

Sarah

(Paru dans Présence mariste N° 270, Janvier 2012)

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