La fondation mariste pour la solidarité internationale (FMSI) se présente

Pour mieux connaître cet organisme international

À la suite d’une décision de son Chapitre général tenu en 1993, l’Institut des Frères Maristes a décidé de faire entendre sa voix pour la défense des Droits de l’Enfant dans l’arène internationale. Plusieurs années durant au travers d’un Bureau, le BIS, et ensuite par une Fondation, la FMSI. Qu’en est-il ?
C’est au siège de l’ONU à Genève que peut s’exercer la défense des Droits de l’Homme

En 1995 a été créé le BIS ou « Bureau International de la Solidarité » dans le but de promouvoir la justice, la paix et la solidarité. Afin d’avoir le droit d’assister aux réunions et aux conférences des Nations Unies et de parler en son nom propre, une fondation doit avoir obtenu son accréditation auprès du Conseil Économique et Social des Nations Unies, l’ECOSOC.

En octobre 2007, une nouvelle entité juridique, déclarée à Rome sous l’appellation de « Fondazione Marista per la Solidarietà Internationale » (FMSI), a donc été constituée pour remplacer le BIS. La FMSI ou « Fondation Mariste pour la Solidarité Internationale » a été reconnue, en 2008, en Italie, comme « Association sans but lucratif à vocation sociale » (FMSI-ONLUS). Et à ce titre, elle peut recevoir des dons pour des projets de solidarité. Elle poursuit ses travaux de défense des Droits de l’Enfant à Genève.
En mai 2010, elle a déposé sa demande d’agrément complet auprès de l’ECOSOC. On connaîtra le résultat au cours de l’année 2011. En attendant, les interventions officielles se font encore sous le nom d’une autre ONG reconnue, la Franciscans International (FI).

Pourquoi Genève ?
La raison en est simple : c’est à Genève, en Suisse, que siège le Conseil de l’Organisation des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et c’est là que la défense des Droits peut s’exercer au niveau international.

Que fait la FMSI à Genève ?
Notre bureau de Genève donne à la FMSI l’occasion de participer à des conférences importantes des Nations Unies, les réunions et groupes de travail sur les droits des enfants. Le programme de défense des droits des enfants de la FMSI s’exerce en deux domaines principaux :

  • Plaider en faveur de l’enfance devant le Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies, ses institutions et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales.
  • Fournir à l’Institut un programme d’éducation, d’animation et de formation, pour ses membres et leurs collègues plus activement conscients et engagés dans des questions de justice internationale qui concernent les enfants.
    La formation des éducateurs maristes est un volet important du travail de la FMSI (ici à San Leone Magno)

    Qu’est-ce que le plaidoyer ?
    Du point de vue de la FMSI, il s’agit d’influencer les politiques des pays, de promouvoir des changements dans leurs programmes afin que ces changements profitent aux personnes qui sont traditionnellement marginalisées.
    Plaider, c’est attirer l’attention d’une communauté sur une question importante et amener les décideurs à trouver une solution. Élaborer un plaidoyer fournit aux gens le moyen de participer aux processus de décision qui affectent leur vie.

Quels sont les mécanismes de suivi des Nations Unies ? Comment la FMSI les utilise-t-elle ?
Au cœur du système de surveillance des Nations Unies, il existe trois types de mécanismes : l’Examen Périodique Universel, le comité spécifique de surveillance des traités (TMB) et les Procédures Spéciales.
La FMSI utilise les trois mécanismes comme moyens pour défendre les droits des enfants dans les pays où il y a une présence mariste.

L’Examen périodique universel (l’EPU)
Créé en 2006, il consiste à examiner, tous les quatre ans, les dossiers concernant les Droits de l’Homme dans les 192 états membres des Nations Unies, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme. Chaque État est tenu de déclarer les mesures qu’il a prises pour améliorer l’application des Droits de l’Homme dans son pays et pour remplir ses obligations en matière de droits. La FMSI formule des recommandations à présenter à l’État examiné sur des questions d’éducation et d’autres sujets concernant les enfants.

Organes des traités
Un autre mécanisme est le comité spécifique formellement établi pour surveiller les traités internationaux sur les droits de l’homme. Ils sont appelés « les organes des traités ». Dix d’entre eux supervisent chacun des principaux traités sur dix (à savoir les conventions) de l’ONU. L’un d’eux traite de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.

Procédures spéciales
Ce mécanisme de surveillance établit les faits et opère en dehors du cadre des traités. Il y a des rapporteurs spéciaux pour quelques droits et autres situations, dont un pour le droit à l’éducation.

Un autre volet des activités de la FMSI est la « formation ». Qu’entendez-vous par cela ?
La formation concerne le développement de la connaissance et de la compréhension des Droits des Enfants et de leur défense. Le Bureau de la FMSI à Genève réalise des programmes de sensibilisation et de formation dans ces domaines destinés au personnel des établissements maristes dans le monde.

La FMSI intervient officiellement pour la défense des Droits de l’Enfant

Qu’est-ce qu’un Programme de stages de bénévolat ?
Ce programme de stage pour bénévoles comprend généralement un minimum de six semaines à trois mois, aux côtés du personnel de la FMSI à Genève (Suisse).

Quels sont les partenariats ?
Les partenariats et les regroupements donnent une voix plus forte à notre cause pour la promotion des Droits des Enfants. La FMSI a établi un certain nombre de partenariats avec d’autres ONG, en particulier avec « Franciscans International » (FI), avec « Edmund Rice International » (ERI), avec le « Bureau International Catholique de l’Enfance » (BICE) et avec l’ONG mariste en Espagne « Solidarité, Éducation et Développement » (SED). La FMSI va développer encore de nouveaux partenariats avec les ONG maristes dans le monde entier.

Pour conclure, nous pouvons ajouter que la FMSI porte vraiment dans son cœur le projet de travailler avec des relais maristes dans chaque pays afin de s’impliquer dans la préparation des plaidoyers à présenter à l’ONU, en particulier dans la rédaction de l’Examen Périodique Universel (l’EPU) d’un pays donné et le Comité des Droits de l’Enfant.

(Pour plus d’informations sur la façon de s’impliquer : directorat chez fmsi-onlus.org)

(Paru dans Présence Mariste N° 269, octobre 2011)

Vos réactions

  • Bonjour,on m’appelle Dieudonné et je vous écris juste après avoir pris connaissance de vos activités dans le monde.J’ai toujours voulu rendre service à mes prochains et surtout à ceux qui en ont le plus besoin(démunis),mais fautes de moyens,j’ai jamais pu réaliser cette action donc je décidé de me lancer dans la recherche d’une organisation non gouvernement pouvant m’accompagner dans cette optique et pendant mes longues périodes de recherche sur internet,je suis tombé sur votre site web d’ou j’ai décidé de vous faire part de ma proposition de mettre sur pied une représentation de votre ONG dans mon pays en vue de participer au développement réligieux et socio culturels de ce dernier.Si nul n’a le droit d’être heureux seul,à quoi bon de rester sans rien faire à ceux qui ne le sont pas si vous en avez,les moyens.Je veux être bref.Et j’espères avoir un retour favorable à ma requête.Merci

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