Il pleuvait à verse.
Tout en roulant, je priais.
Sur la route deux autostoppeurs…
Personne ne s’arrêtait… je fis pareil,
Mais je ne pus continuer à prier !
Je fis demi-tour et pris les deux passants.
Leur question fusa :
Pourquoi êtes-vous revenu ?
Je leur partageai :
« Le Bon Samaritain » que je méditais,
Et mon malaise de les avoir laissés.
Interloqués par ma réponse, ils me disent :
Je ne savais pas que c’était ça, la religion !
F. Albert DUCREUX
(Publié dans « Présence Mariste » n°284, juillet 2015)