Les fondateurs de la « Société de Marie » voyaient grand, ils visaient une « famille » à 4 branches : prêtres, frères, sœurs et un tiers ordre de laïcs, soudés par un même idéal spirituel : se mettre comme Marie au service de l’Église par un travail discret, caché mais généreux et dynamique.
Depuis l’appel intérieur entendu par Courveille au Puy « mon souhait est que, dans ces derniers temps d’impiété et d’incrédulité, il y ait une société qui me soit consacrée », la Vierge Marie reçoit à Fourvière en ce 23 juillet 1816 la réponse à son appel.
Mais comment tenir une telle promesse ? Marcellin Champagnat retourna à Fourvière, le lendemain, pour sa consécration personnelle à Marie, lui recommandant son ministère et le projet de son cœur : ne laisser aucun enfant ignorer que Dieu l’aime.

Les origines de la Société de Marie nous rappellent que nous, religieux et laïcs, nous sommes associés à la mission et appelés à présenter le visage marial de l’Église par notre façon particulière d’être et de construire l’Église. À nous aujourd’hui de répondre présents à cette promesse, avec les mêmes incertitudes des débuts et espérons-le, avec la même foi afin d’inventer nos réponses aux questions de notre 21e siècle.
Des formes nouvelles de vie et d’appartenance mariste se développent de différentes manières en diverses parties du monde. Nous croyons que Dieu nous appelle aujourd’hui à être, hommes et femmes, co-responsables dans la mission : annoncer le Royaume de Dieu aux jeunes, spécialement les plus pauvres… notre rêve est que nous, maristes Champagnat, soyons des hommes et des femmes de communion pour permettre de nouvelles formes d’appartenance et d’engagement.
À notre manière, nous travaillons ensemble au respect de la vie et de la dignité de la personne. Nous nous préoccupons de la défense des droits des enfants et des plus fragiles, nous luttons contre l’esclavage moderne, pour que ne soit pas remis en question « le bien intégral de la personne ». Nous travaillons pour une éducation pour tous, une économie au service de la personne et le refus de la violence dans le respect de l’environnement.
Aujourd’hui, les Maristes, c’est de plus en plus évident, ce ne sont plus seulement des religieux, hommes ou femmes, qui portent ce nom, ce sont toutes ces personnes qui s’efforcent de vivre le don de l’Esprit-Saint à l’Église qu’est le charisme de Marcellin Champagnat. L’engagement d’il y a deux cents ans peut être encore le nôtre. À nous de le faire vivre !
Merci pour la famille mariste, aujourd’hui répandue sur toute la terre, héritière de ce rêve des premiers maristes, famille qui désire, aujourd’hui comme hier, se mettre au service de nos frères et de nos sœurs, spécialement de ceux qui vivent des situations de grande vulnérabilité.
Pour l’équipe Vocation France
