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L’arbre Champagnat

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Méditation sur la vie de Marcellin Champagnat. Les commencements avec deux jeunes recrues dans une modeste maison… "Jusqu’à sa mort, il n’a pas ménagé ses forces pour former ses frères, les encourager, les soutenir" … (Présence Mariste » n°280, juillet 2014)

Pour clore cette série d’articles sur le thème de l’Espérance, nous ne pouvons pas trouver de meilleure illustration que celle de Marcellin Champagnat !
Tableau réalisé par le F. Joseph BOSSAERT, Habay-la-Vieille (Belgique)

Une intuition profonde,
un rêve de séminariste tout entier envahi du souci de faire connaître et aimer Jésus-Christ, voilà la petite graine qui en 1817 sera plantée à La Valla.

Dans une modeste maison
deux jeunes recrues « brutes de décoffrage » ne sachant ni lire ni écrire, deux enfants commencent la prodigieuse histoire d’un Institut de religieux éducateurs répandu aujourd’hui sur près de 80 pays avec 3 500 Frères, 50 000 laïcs associés pour évangéliser plus de 600 000 jeunes chaque année, sans compter ceux et celles qui partagent sa spiritualité dans différents mouvements et associations.

Tel le jardinier de l’Évangile prenant soin du figuier
Marcellin a bêché, soigné le jeune plant de la Valla. Il lui a donné à la force de ses bras, la maison étant devenue trop petite, un bel écrin pour s’épanouir : l’Hermitage, l’Hermitage de Marie comme il disait affectueusement.

Vingt-trois ans durant,
jusqu’à sa mort, Marcellin n’a pas ménagé ses forces pour former ses frères, les encourager, les soutenir, et ce, en dépit de sa maladie.

Comme Marie, sa Ressource Ordinaire
Marcellin a misé sur la Foi en Dieu qui peut tout, et en bon père de famille, il l’a inculquée à ses frères.

« C’est Marie qui a tout fait chez nous »
aimait-il à dire, surtout dans les difficultés. Marcellin n’a jamais désespéré même quand l’arbre semblait se dessécher, faute de vocations. Dans la prière intense, il se tournait vers Marie et vers Dieu pour lui confier la plante en développement, et ce ne fut pas en vain.

Le pape Jean-Paul II a canonisé Marcellin
le 18 avril 1999 sur la place Saint-Pierre au Vatican et l’a reconnu comme un saint de l’Église universelle.

Ainsi la petite graine est devenue un arbre
un bel arbre qui en presque 200 ans a résisté aux assauts, aux tempêtes internes et externes. Certes il n’a plus la magnificence du grand nombre, mais bien enraciné, il n’a pas dépéri et après une période d’hibernation, à l’aube de son bicentenaire, il reprend sève et verdeur pour un nouveau printemps !

Pour lui, la plus belle des espérances :
les nombreux jeunes qui ont besoin de lui
pour éclore à la VIE.
Equi Voc
F. Joël CAPON THIÉBAUT - Pour l’équipe Vocations France
(Publié dans « Présence Mariste » n°280, juillet 2014)

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