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Les sœurs maristes fêtent leurs 200 ans !

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Il y a 200 ans, en automne 2017, notre fondatrice Jeanne-Marie Chavoin et sa compagne Marie Jotillon quittaient le village de Coutouvre pour se rendre à Cerdon. (Présence Mariste n°294, janvier 2018)

Comme cela a été présenté dans le numéro 288 de notre revue Présence Mariste, la famille mariste peut être représentée par un arbre et l’une des branches est celle des Sœurs Maristes qui a démarré la même année que celle des Frères. Par conséquent, 2017, c’est aussi leur bicentenaire ! Il a été célébré par un rassemblement sympathique qui a eu lieu à Coutouvre, le 3 octobre 2017.
Sœur Marie-Thérèse TERRA

Pourquoi célébrer 200 ans ? En famille, en groupe ou en congrégation, tout anniversaire se doit d’être fêté … à plus forte raison si le nombre d’années comporte deux zéros !

Il y a 200 ans, en automne 2017 (on ne connaît pas la date exacte), notre fondatrice Jeanne-Marie Chavoin et sa compagne Marie Jotillon quittaient le village de Coutouvre pour se rendre à Cerdon.

Coutouvre est un petit village d’environ un millier d’habitants, dans le nord du département de la Loire, situé à environ 10 km de Roanne et Cerdon est un petit village du sud du département de l’Ain, proche de la ville de Belley.

… Jusqu’à ce que je connaisse plus clairement la volonté de Dieu

Pourquoi Cerdon ? Un aspirant prêtre mariste, Pierre Colin, ancien vicaire de Coutouvre, avait écrit de Cerdon à Jeanne-Marie une lettre enthousiaste alors qu’il venait d’y arriver comme vicaire de son frère, Jean-Claude Colin. Les deux frères Colin rêvaient de fonder une société consacrée à Marie dont les membres s’appelleraient Maristes. Cette lettre fit une forte impression sur Jeanne-Marie.

Groupe international des Sœurs
Photo sœurs maristes

Elle avait toujours rêvé de vie religieuse mais, à plus de 30 ans, elle n’avait pas encore trouvé ce qui lui convenait. À la lecture de ce courrier, elle comprend soudain que c’est cela qu’elle cherche. Par quatre fois auparavant, elle avait refusé des propositions pour entrer dans un ordre existant. Elle ne voyait pas encore à quoi Dieu l’appelait. Au cardinal Fesch, alors archevêque de Lyon, elle avait même déclaré : « je resterai chez mes parents jusqu’à ce que je connaisse plus clairement la volonté de Dieu ».

Dieu fait signe à Jeanne-Marie par un courrier

Avec la lettre de Pierre Colin, un nouvel horizon se dégage. Elle fait le voyage pour Cerdon afin de voir ce dont il s’agit vraiment. À son retour, elle parle à son amie Marie Jotillon et dès la fin de l’année, elles se rendent toutes deux à Cerdon pour y fonder les Sœurs Maristes, branche féminine de la Société de Marie.

Tableau souvenir à Coutouvre
Photo sœurs maristes

Les Sœurs Maristes aujourd’hui

Notre congrégation des Sœurs Maristes s’est développée dans différents diocèses en France et aussi à l’étranger. Elle est présente en Angleterre, Irlande, Italie, Australie, Nouvelle Zélande, Fiji, Philippines, Canada, États-Unis, Brésil, Mexique, Sénégal, Gambie.
Les responsables de tous ces pays se sont retrouvées à Dublin et nous avons insisté sur notre appartenance à un même groupe, fragile mais de plus en plus soudé. Nous avons cherché des moyens de faire grandir la solidarité entre nous et avec le monde d’aujourd’hui. Nous nous sommes laissé interpeller par le Pape François sur notre responsabilité vis-à-vis de la Création. Nous avons également réfléchi sur l’évolution de la Vie Religieuse et sur la pertinence de notre Charisme Mariste aujourd’hui.

Nous avons conscience que celui-ci sera de plus en plus vécu en dehors de l’Europe. Il prendra ainsi les couleurs de nos anciens « pays de mission ». Telle est notre espérance et notre joie face à l’avenir.

Sœur Marie-Thérèse TERRA
(Publié dans « Présence Mariste » n°294, janvier 2018)

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