PM 300

Des membres du Comité d’expriment !

Une porte ouverte sur le monde

Ma présence dans le Comité Présence Mariste date d’environ 3 ans. Pourquoi ai-je accepté de faire partie de cette équipe ? Réflexions, investigations, lectures, mais aussi interrogations sont les ingrédients d’une riche recette qui permet de nourrir les lecteurs avec l’histoire mariste et les grands thèmes de société ou autres. Ingrédients qui me permettent à moi aussi d’enrichir mes connaissances et de les transmettre. C’est une porte largement ouverte sur le monde mariste, sur le monde de l’éducation, de l’Institut et des provinces, une porte qui permet de maintenir l’esprit mariste et la mémoire de Marcellin Champagnat. Pour moi c’est un prolongement naturel à mes premiers engagements maristes d’enseignante, difficile certes mais qui élargit mon horizon. Dans nos rencontres intenses et riches en partage je reçois chaque fois quelque chose de chacune et de chacun. Je cherche, je tâtonne ce qui me permet d’avancer et j’essaie moi aussi d’apporter ma petite contribution tel un grain de sel.

Annie Girka
Mon engagement avec Présence Mariste

Je suis dans la 8e année de direction de la revue Présence Mariste. Cette tâche me demande d’y consacrer beaucoup de temps. Je suis heureux de piloter le comité de rédaction ; j’apprécie beaucoup ce travail que nous faisons en équipe où chacun apporte ses richesses et ses limites pour penser, pour organiser, le contenu de notre magazine. Engagement bénévole où nous vivons une réelle communion entre frères et laïcs. Il y a une concurrence forte entre la presse écrite et le monde d’internet. Mais notre travail pour réaliser une revue 4 fois par an ne nous oblige pas à coller à l’actualité. Au contraire, nous pouvons avoir un recul, une distance par rapport aux événements. Nous apprenons à nous poser, nous asseoir et à organiser une réflexion autour d’un sujet que nous mettons au centre de chaque numéro.

F. Jean Ronzon
Une expérience acquise en Suisse

Je fais partie du Comité de Présence Mariste peu de temps après l’entrée du District de Suisse dans la Province l’Hermitage. Sans doute on me l’a demandé parce que j’avais l’expérience du travail dans le magazine missionnaire suisse « Cœur-en-Alerte » (édition en français) ou « Herz in Angriff » (en allemand). Ce magazine illustré était alimenté par des articles de fond et des reportages fournis par les Pères, les Frères et les Sœurs de Congrégations religieuses missionnaires suisses. Le but était d’informer les lecteurs sur la réalité missionnaire vécue par des missionnaires un peu partout dans le monde : Asie, Afrique, Amérique latine. Cette revue commune à 11 ou 12 Sociétés missionnaires, c’était très nouveau quand elle a été fondée au début des années 60. Les thèmes des dossiers étaient choisis et décidés en Comité de Rédaction. Chaque membre fournissait un article, avec photos, titres, sous-titres de son choix tiré de l’actualité de la vie de ses missions lointaines vécue par un, une missionnaire vivant à plus de 1 000 km. Au début, comme il n’y avait pas d’internet les manuscrits était envoyés par la poste au membre du comité de la rédaction qui les tapaient à la machine, les mettaient en forme, les traduisaient et les envoyaient au Rédacteur. Les photos de bonne qualité (en noir et blanc) sur papier étaient souvent difficiles à obtenir. Quand sont arrivés le fax, puis internet cela était plus rapide. Les actualités rapportées par un ou une missionnaire, connue ou pas saisissaient l’imaginaire, l’intelligence et le cœur des lecteurs. Ceux-ci répondaient généreusement par des dons qui allaient au secteur missionnaire de la Congrégation du correspondant. Au fil des ans, ces dons, importants, ont contribué à financer de nombreux projets, églises, dispensaires écoles… Voilà le contexte de mon engagement dans Présence Mariste.

F. Jean Claude Christe
Petite violette
Nous vivons dans un monde où tout fluctue…

C’est d’ailleurs le cas depuis toujours ! Mais on le vit aujourd’hui avec plus d’acuité… Cette constante impression de suivre, sans guider, attise le besoin de sens… Participer aux réflexions de Présence Mariste apporte une réponse à ce besoin… Au fil des dossiers, choisis pour suivre le cours des questionnements sur le monde, les partages des réflexions des uns et des autres nous permettent de collaborer à une réponse positive et dynamique, et d’en faire profiter les lecteurs de notre revue… Voilà la raison première de ma participation à ce comité de rédaction… Je sais aussi ce que je dois aux Frères Maristes, dont l’éducation a axé ma vie personnelle et professionnelle… C’est mon merci !…

Michel Duchamp
La problématique de l’éducation en tête de mes préoccupations

Depuis de très nombreuses années, j’expérimente l’intérêt et la difficulté de travailler à la réalisation des numéros de Présence Mariste. Comme Frère, je reste très sensible à la nécessité de cette publication qui permet de parler de notre Institut, des défis auxquels nous sommes affrontés ; de partager avec les familles les questions sur l’éducation, la société, l’Église, la foi. La problématique de l’éducation court en tête des préoccupations de ces 30 dernières années. Le sujet des relations humaines, sociales, politiques, économiques reste un noyau important de réflexions. Comment mieux coller à la réalité des gens ? Notre communication veut faire écho à la vie des personnes, toucher le cœur et l’intelligence. Il y a eu beaucoup de régressions du concept de dignité humaine. Comment est reçue cette communication mariste dans notre entourage ? Nous voulons participer à l’ouverture, à la compréhension de notre monde, à la croissance personnelle ? Notre revue peut répondre aussi à des besoins de formation simples et accessibles. En profitons-nous suffisamment ?

F. Maurice Goutagny

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