Marie, tu as été la première à chanter la gloire de Dieu dans ton Magnificat. Dieu a fait pour toi de grandes choses. Par Toi, l’impossible est devenu possible.

Déjà dans l’histoire du peuple de Dieu, une autre Marie, la sœur de Moïse avait chanté et dansé le jour de la première Pâque, lors du passage de la Mer Rouge. C’était pour l’événement fondateur du peuple de Dieu. Pour toi, le Magnificat exalte la venue de Jésus Emmanuel.

Oui, par toi « nous est donné l’aurore du Salut ». Le Seigneur est fidèle de génération en génération. Saint est son nom.

Je veux te chanter Marie

Dans le répertoire des chants, il ne manque pas de compositions pour te louer, te célébrer. Tout gamin, je me disais que Marie devait être quelqu’un de bien important pour que des foules immenses se déplacent pour la prier et la chanter.

Qui n’a pas été ému et transporté dans sa foi en suivant la foule de Lourdes, de Fatima ou de la Salette, en éprouvant cette joie et cette confiance dans les Ave Maria chantés d’un même cœur par des foules venues des quatre coins du monde. Oui mais j’oserai dire pour les chants à Marie comme la petite Thérèse disait à propos des sermons sur Marie.

Dans nos chants à Marie

• J’aime quand on regarde Marie tout simplement avec les yeux du fils qui regarde sa mère.
• J’aime quand le chant à Marie nous ramène à l’Évangile.
• J’aime quand Marie nous appelle à prendre avec elle un chemin de foi.
• J’aime quand on demande à Marie de nous accompagner, de nous prendre par la main.
• J’aime quand Marie n’est pas la reine sur son piédestal doré, drapée de soie et de velours.
• J’aime quand on proclame tous les dons et cadeaux que Dieu lui a faits.
• J’aime quand Marie est chantée comme ma mère, ma sœur en humanité et qu’elle me révèle son chemin de foi.
• J’aime quand Marie me révèle le visage maternel de Dieu.
• J’aime quand on reprend les mots de Marcellin qui confiait tout à Marie avec la confiance d’un fils.
• J’aime quand ce sont mes frères, artistes, chanteurs, compositeurs qui proclament avec des mots simples d’aujourd’hui ce que Marie a fait chez nous dans notre famille mariste.

"Pour qu’un sermon sur la Sainte Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée ; et je suis sûre que sa vie réelle devait être toute simple.
On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu’elle vivait de foi comme nous, en donner des preuves par l’Évangile où nous lisons : ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait".