Extraits du « livre d’or » de l’Hermitage, 20 juillet 2010
« Une belle structure nous est donnée, en ce printemps 2010, comme sur un plateau, ou plutôt comme un don de Dieu, de Marie et de Marcellin. Qu’elle ne reste pas vide ! Mais que, comme un bourgeon, elle éclate de vie et de joie ! Et qu’avec la communauté de l’Hermitage, les fruits passent les promesses des fleurs. Oui, tous ensemble, laïcs et Frères, amis et inconnus, aidons l’aurore à naître ». (Frère Paul Boyat)
« Ouahhhh… !!! Que de joie de retrouver « Vie » dans cette maison… après la tristesse et le vide ressentis lors de ma dernière visite dans les gravats, l’humidité. Mélange heureux des pierres, schistes, roches au sein des matériaux récents, des couleurs « soft et douces », beaucoup de lumière, des poutres, boisseaux, époque Champagnat… et les fresques telles qu’autrefois… (vitrines en plus, qui me gênent un peu dans mon grand angle 360… mais ceci m’appartient). Grande présence comme l’eau du Gier qui coule, coule, coule de tous les temps, tantôt niveau haut, tantôt niveau bas. Tous mes vœux pour cette œuvre et tous ceux qui y concourent… (Marie-Christine Fourré de Beaucamps-Ligny, (59) - 20 juillet 2010)
Deux brèves interviews de visiteurs, réalisées par Frère Michel Morel
Ellen, des USA, étudiante, séjour en groupe, du 23 au 30 juillet 2010
[marron]« En venant à l’Hermitage, j’ai eu la chance de parler avec des Frères et des laïcs de différents pays ; cela donne la dimension internationale de l’Institut mariste. Je me rends compte que l’esprit mariste dépasse largement ce qui est vécu dans mon ancienne école mariste de Roselle (New Jersey). Cet esprit se caractérise par l’accueil, la gentillesse. Les Frères veulent partager avec ceux qui viennent. C’est important pour moi qui veux vivre une vie mariste.
Chez Marcellin Champagnat, ce qui m’a frappé, c’est qu’il a dû faire un choix de vie quand il était jeune ; et il a choisi de consacrer sa vie comme prêtre pour l’éducation des enfants.
C’est à partir de la fenêtre de sa petite chambre, au Rosey, et aussi dans la chapelle de Fourvière, que j’ai fait un lien avec ma propre vie : il est difficile pour moi de choisir ce que je dois faire ; et surtout de savoir si, comme Marcellin Champagnat, c’est bien selon la volonté de Dieu. L’exemple de Marcellin m’encourage à trouver mon chemin. »
Moira, de Séville, avec le groupe de professeurs de « Mediterranea » - août 2010
« Ce qui m’a le plus marqué, c’est le calme du lieu, le paysage. J’ai été surprise agréablement par la chaleur de l’accueil de la communauté ; très touchée, en particulier, par la manière dont on a fêté mon anniversaire, ici ; je me suis sentie vraiment comme en famille.
Le charisme mariste imprègne beaucoup ma manière d’enseigner, en particulier l’ambiance de famille qui règne dans mon école. Je m’identifie totalement aux valeurs maristes.
Cela fait cinq ans que je travaille dans une école mariste ; je ne connaissais pas les Maristes avant d’être prof. Par diverses propositions de formation, tel ce parcours de deux années, les Maristes nous donnent les moyens de découvrir l’esprit mariste, en particulier, en nous faisant rencontrer diverses personnes.
Pour ce qui est de Marcellin Champagnat, j’apprécie en lui, son caractère « têtu », son sens du travail, du sacrifice, sa constance, mais surtout son amour pour les personnes. C’était un homme cohérent : entre ce qu’il disait et faisait. »