Selon le Bulletin Officiel de l’Education Nationale, « Les professeurs documentalistes sont maîtres d’œuvre de l’acquisition par tous les élèves d’une culture de l’information et des médias », d’après le référentiel de compétences pour les enseignants et en particulier les professeurs documentalistes.
Au Centre de Documentation et d’Information (CDI) du collège Raoul Follereau, les élèves bénéficient de séances de travail sur la fiabilité et l’évaluation de l’information récoltée sur Internet. Cela leur permet d’acquérir les bons réflexes lorsqu’ils naviguent sur la toile et d’apprendre à se poser les bonnes questions :
- Qui est à l’origine du site ?
- Comment puis-je savoir si cette information est fiable ?
- Pourquoi cette information a-t-elle été mise en ligne ?
Les magazines constituent l’autre source principale d’information mise à la disposition des élèves au CDI. Les différentes publications auxquelles nous sommes abonnées peuvent être empruntées ou consultées sur place. Grâce au logiciel documentaire PMB, toutes les publications reçues sont dépouillées ce qui permet ensuite d’effectuer une recherche documentaire très ciblée. Chaque année, nous participons à la « Semaine de la presse et des médias » qui a lieu courant mars.
Le thème retenu pour la 25e semaine est « Une info, des supports ». Cette animation a pour but d’aider les jeunes à mieux comprendre le système des médias et à forger leur identité de citoyen. Face à une information surabondante, il est de plus en plus indispensable d’amener les élèves à développer discernement et esprit critique.
La semaine vue du côté des élèves
Au Collège, on trouve au CDI, des journaux pour suivre l’actualité, pour lire des langues étrangères. Durant la semaine de la presse, on peut découvrir comment est constitué un article, si un journal est un quotidien ou un mensuel. On peut aussi aller sur internet pour voir l’actualité.

En cours d’histoire, on a parlé de la propagande (c’est quand on cache certaines choses en ne donnant que les bons côtés pour obtenir ce que l’on veut). Par exemple lors de la première Guerre mondiale, la propagande était faite pour récupérer des fonds. L’information peut être utilisée par les États pour ses intérêts propres.
En cours de français, on a vu que les poètes engagés ont expliqué leur résistance et ont osé dire aux gens ce qui s’était vraiment passé. Ils ont critiqué pour que les gens comprennent mieux.
L’art plastique développe notre sens critique. Par exemple, on a été sensibilisé à l’expulsion en créant une œuvre.
En anglais, on a appris que James Cook a découvert l’Australie et que ses habitants ont été colonisés pour leur malheur, par les Anglais. On a ainsi mieux compris l’histoire de ce pays.