En réponse au message :
L’Ecole Montalembert de Toulouse
Bonjour, Ces quatre messages que je viens de lire me désolent. Ils sont exacts, mais si leurs auteurs n’avaient pas reçu un peu cette éducation, ils n’auraient peut-être pas eu le privilège de donner leur avis. C’est tout comme « Les repas sont mauvais à la cantine ». Il faut être plus large d’esprit, et reconnaissants et indulgents envers ceux qui croyaient bien faire. Globalement et vu avec du recul, les cours étaient excellents, et la vie agréable même si l’école était un peu tristounette.
Je fus élève à Montalembert de 1954 à 1959. Je conserve d’excellents souvenirs des promenades en rang à Pech-David, de foot à Rangeuil, sous la conduite de Pet-Sec. Mais mes souvenirs vont vers Ion-Ion avec son cours manuscrit de physique et sa guerre de 14, vers le Pétaud un bon Landais, pas mauvais en sciences, Il y avait bien sur ce pauvre Bouchet (Lagarde et Michard) et surtout Gaston qui me fila en Math élem, non pas 3 heures de colle, mais 15 jours, plus une tarte dont je me souviens encore, avec obligation d’apprendre par cœur à genoux « L’affaire Dreyffus ». Cela m’a permis d’obtenir mon bac avec mention (je suis tombé sur l’Affaire Dreyfffus), ce qui m’a propulsé dans mes études supérieures pointues et une carrière professionnelle très honorable. Le péché était véniel, on avait balancé de nuit, des billes dans les lavabos collectifs du grand dortoir.
Aujourd’hui encore, à 72 ans, allant en Argentine, je passe plusieurs fois par an au-dessus de Saint Paul (Sao Polo) et je ne peux m’empêcher de penser au Frère Isidore (Zizi), le Brésilien, il était excellent.
Moi, « Montacul les Flots », je n’en ai que de bons souvenirs, et les frères Maristes même si certains n’étaient pas des aigles ou des polytechniciens, ils ont contribué à mon éducation, et ils ont tout mon respect.